Chez Cascades, notre désir d’en faire plus pour la préservation des forêts nous pousse
parfois à reconsidérer nos actions… même en tant que citoyens et citoyennes. C’est ce qui a encouragé notre équipe de rédaction à discuter avec Danielle Landry, fondatrice et directrice de la microentreprise à visée environnementale et sociale De ville en forêt. Elle partage avec nous les sept principes « Sans trace » pour nous aider à réduire notre empreinte environnementale pendant nos activités de plein air.

Mme Landry et son équipe forment, accompagnent et sensibilisent la population québécoise
aux sept principes Sans trace, un cadre de référence pour réduire son impact environnemental lors d’activités extérieures reconnu mondialement. Les sept principes ont vu le jour dans les années 1960. C’est aujourd’hui l’organisation américaine Leave No Trace qui les adapte en fonction des avancées scientifiques. En voici un bref aperçu

1. Planifier et préparer notre expédition

« On ne le dira jamais assez : la préparation, c’est la clé pour limiter son empreinte environnementale », affirme Danielle Landry. Pour bien se préparer, il faut réfléchir à tout ce qui touche notre activité, du mode de transport à l’équipement que l’on utilise.

Pour réduire son impact sur l’environnement, nous pouvons par exemple opter pour le transport en commun en milieu urbain, faire du covoiturage vers les destinations plus éloignées, prioriser la location d’équipement ou encore les articles de seconde main. Petit plus : la plupart des gestes responsables nous font habituellement économiser.

2. Prioriser les surfaces durables

On dit qu’une surface est durable lorsqu’elle résiste au passage des gens qui se déplacent sur elle. Les sentiers et les espaces de camping aménagés sont donc des surfaces durables, et les sols recouverts de végétaux vivants, comme du lichen, ne le sont pas, puisqu’ils peuvent être abîmés par notre passage.

« Quand il n’y a pas de sentier, l’idée est de se disperser pour éviter que le groupe piétine les mêmes endroits », explique Danielle Landry. Elle conseille d’essayer de marcher le plus souvent possible sur des matières sèches comme des feuilles mortes ou des aiguilles de pin.

3. Gérer nos déchets

Apporter des contenants réutilisables, rapporter son papier de toilette (encore mieux si c’est du papier hygiénique biodégradable Cascades Fluff® Enviro!), ou le déposer dans un trou sanitaire de 15 à 20 cm de profondeur sont toutes de bonnes actions pour une gestion efficace des déchets.

Danielle Landry rappelle que les bonnes pratiques en gestion des déchets évoluent et qu’il est de notre responsabilité de se tenir à jour. « Par exemple, on a longtemps cru qu’on pouvait uriner dans les cours d’eau sans que ce soit un problème. Aujourd’hui, avec les médicaments qu’on prend, on recommande de faire ses besoins à plus de 60 mètres de l’eau », ajoute-t-elle.

4. Laisser intact ce que l’on trouve sur son passage

Préserver le patrimoine naturel, c’est aussi simple que de ne pas déplacer ou détruire ce que l’on trouve sur notre passage et éviter de construire des structures dans des milieux naturels.

5. Limiter l’impact des feux

Si on remplaçait le traditionnel feu de camp par l’observation des étoiles? Les feux sont de plus en plus déconseillés parce qu’ils consomment beaucoup de ressources naturelles, en plus d’émettre des polluants atmosphériques. Une étude réalisée par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) dans le parc de la Yamaska a révélé qu’il y a quatre fois plus de particules dans l’air en soirée dans les campings qu’au centre-ville de Montréal.

L’utilisation de réchauds, de barbecues et de sources de lumière comme les bougies sont des solutions de rechange que l’on peut facilement intégrer à ses habitudes de camping.

6. Respecter la vie sauvage

Les espaces de plein air sont l’habitat naturel de nombreux animaux et espèces. Il faut éviter de les déranger en les observant à distance. De plus, il est important de garder notre nourriture bien cachée ou entreposée dans des endroits qui sont à l’abri des animaux, comme dans les casiers des parcs de la Sépaq ou dans le coffre d’une voiture.

7. Respecter les autres personnes

Les sentiers, terrains de camping et autres lieux ont été pensés pour que tout le monde puisse en profiter. Pour ça, il est important de préférer le son de la nature aux bruits excessifs, de céder le passage aux personnes qui marchent plus rapidement que nous et d’éviter de trop éclairer un sentier en pleine nuit.

Les organisations ont, elles aussi, un rôle important à jouer pour préserver les milieux naturels. Pour découvrir les gestes que Cascades pose au quotidien, consultez notre plan de développement durable et lisez notre entrevue avec Marie-Ève Chapdelaine, notre directrice du développement durable.