Tous les jours, des gens des quatre coins de la province se mobilisent, comme nous, pour préserver les forêts québécoises. Et parce qu’une initiative en entraîne une autre, notre équipe en a rassemblé cinq dans cet article. Peut-être feront-elles germer en vous une nouvelle idée à implanter au sein de votre communauté?

1. Rapprocher la forêt de l’assiette

La citoyenne Mirabelle Kelly et le citoyen Richard Dubé ont créé une forêt nourricière au parc Richelieu à Granby. Des membres du conseil municipal et de la population résidente ont aussi contribué à ce beau et grand projet en le finançant ou en y plantant de la rhubarbe, des poires, des fines herbes, des plantes aux propriétés médicinales et une variété de baies. Une poignée d’élèves d’écoles primaires de Granby ont même mis la main à la terre. C’est toute la population granbyenne qui pourra bénéficier des fruits de ce sol nourricier et l’observer atteindre sa maturité au fil des années à venir.

2. Créer des ponts verts entre l’humain et la nature

Avez-vous déjà entendu parler de « connectivité écologique »? C’est la connexion nécessaire au fonctionnement des écosystèmes écologiques à long terme. Pour la favoriser, l’organisme de bienfaisance Éco-corridors laurentiens diffuse de l’information sur la conservation des milieux naturels de la région et connecte entre elles les aires naturelles protégées grâce à des corridors écologiques qui facilitent l’accès des espèces animales aux ressources nécessaires à leur survie comme l’eau, la nourriture et les abris.

Et l’implication citoyenne là-dedans? Nous y venons. Elle est au cœur de la réussite et de la pérennité de cet important projet qui repose sur le dévouement de nombreuses personnes bénévoles.

3. Investir pour préserver un boisé

Penseriez-vous à investir dans une forêt? C’est ce qu’un regroupement de 185 citoyennes et citoyens de la municipalité de Chelsea, en Outaouais, a fait en amassant plus de 850 000 $ pour acheter une aire sylvestre de 57 acres. Leur investissement a permis de sauver le terrain qui allait être acheté par un promoteur immobilier, un phénomène trop fréquemment observé avec la croissance de l’étalement urbain.

4. Protéger une forêt en plein cœur de la métropole

L’arrondissement de Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal, cache une forêt luxuriante où une faune et une flore évoluent en bordure de l’autoroute 20, de la rue Saint-Jacques et de multiples commerces. Il s’agit de la forêt qui jonche la falaise Saint-Jacques, bien protégée par Lisa Mintz et sa cohorte de 400 membres du nom de « Sauvons la falaise ». Le groupe fait pression depuis plusieurs années sur les élus provinciaux et municipaux afin d’assurer la protection et la valorisation de ce territoire aux allures à la fois urbaines et sauvages. Bonne nouvelle! La Ville de Montréal a récemment conclu une promesse d’achat pour mieux protéger la biodiversité de l’écoterritoire.

5. Planter des arbres pour le futur

Pour favoriser l’engagement citoyen, la coopérative de solidarité Arbre-Évolution offre un service de crédits carbone en échange de projets communautaires de plantation d’arbres ou d’élargissement de bandes riveraines à travers le programme de Reboisement Social™. Un geste concret qui réduit les émissions, un arbre à la fois.

Les organisations ont elles aussi un rôle à jouer pour prendre soin des forêts québécoises. Lisez cette entrevue de Marie-Ève Chapdelaine, directrice corporative développement durable chez Cascades, pour savoir comment les papiers Cascades Fluff&Tuff® nous permettent de réduire notre empreinte sur la nature.